De retour à Heritage Le Telfair pour la deuxième année consécutive, Élie Semoun a célébré les fêtes de fin d’année dans notre hôtel 5 étoiles. Ces vacances au soleil ont été l’occasion pour l’humoriste et acteur français de redécouvrir les innombrables expériences que Bel Ombre a à offrir. Le temps d’une séance de questions-réponses, Élie Semoun est revenu sur son coup de cœur pour l’île Maurice, sa passion pour la nature, et le documentaire qu’il a récemment réalisé sur son père.

Vous êtes un habitué de notre établissement Heritage Le Telfair et de l’île Maurice. Nous avons l’impression que vous ne vous en lassez jamais. Dites-nous pourquoi vous adorez autant notre île…

Oui, effectivement, je suis venu tellement de fois à l’île Maurice. Je suis venu ici à Heritage Le Telfair l’année dernière, exactement à la même période. C’était tellement bien que j’ai tenu à revenir.

Qu’est-ce qui vous attache à l’île Maurice ?

Le soleil et la nature sont incontestablement des atouts majeurs. J’ai l’impression que les choses avancent positivement sur le plan environnemental, ce qui me réjouit particulièrement. La plongée sous-marine, la gentillesse des habitants, la savoureuse cuisine locale et surtout les moments de détente contribuent à mon attachement à l’île Maurice.

Vous êtes très concerné par la nature, et nous sommes ici dans un cadre très verdoyant. Quel est votre ressenti ?

Je trouve qu’il y a beaucoup d’efforts. Par exemple, Heritage Resorts a conçu le nouveau parcours La Réserve Golf Links, un golf en harmonie avec la nature. J’ai également visité le jardin du Château de Bel Ombre avec Bertrand d’Unienville, paysagiste du Domaine de Bel Ombre. J’ai adoré cette expérience ; il m’a raconté plein de choses intéressantes. J’ai aussi exploré une partie de la forêt primaire, qui met notamment en valeur les espèces endémiques.

Vous avez récemment sorti un documentaire sur votre papa. Quel a été l’élément déclencheur de cette production ?

Mon papa a été victime de la maladie d’Alzheimer. Et j’ai décidé de faire un documentaire autour de lui. D’ailleurs, ce documentaire sera peut-être éligible aux César… Je n’en sais rien. Peut-être qu’on aura le César du meilleur documentaire. Je n’y crois pas, mais pourquoi pas ? C’est un documentaire qui a marqué beaucoup de gens, car il y a beaucoup de personnes ayant des parents atteints de la maladie d’Alzheimer, des tantes, des grands-mères. Donc, cela a beaucoup aidé les aidants, les personnes qui sont autour des familles.

Et vous-même, cela vous a marqué ?

Moi, j’étais triste parce que mon père est mort, et parce que je l’aimais beaucoup. Mais si je vous renvoie au film, vous verrez que ça a été une épreuve pour nous. Et ça a été aussi une façon de lui dire qu’on l’aimait beaucoup. On a profité de ses derniers instants de mémoire et de vie pour être très présents autour de lui. C’est ce que je conseille à tous les gens qui ont de la famille victime de cette maladie. Profitez du moment présent. Dites-leur qu’on les aime, c’est vraiment important.

Un message pour les mauriciens ?

En tant que touriste, en tant que petit Français, amateur et amoureux de l’île Maurice, je vous remercie de votre gentillesse. Continuez et ne changez rien.

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Virginie Efira : ” Quand on découvre l’île Maurice pour la première fois, on ressent un émerveillement qu’on souhaite revivre tout le temps…”

Charmante, enjouée et rayonnante, l’actrice Virginie Efira a élu domicile à Heritage Le Telfair pour célébrer la saison festive au cœur de Bel Ombre à l’île Maurice. Dans l’atmosphère feutrée de notre hôtel 5 étoiles, la célébrité franco-belge s’est prêtée à un entretien exclusif. Un moment de confidence teinté de philosophie, où Virginie Efira partage son expérience parmi nous et évoque ses inspirations et aspirations au fil de sa riche carrière dans l’industrie du cinéma.

Vous n’êtes pas à votre première visite à l’île Maurice, qu’est-ce qui vous plaît autant ici et pourquoi choisir notre île comme destination pour vos vacances en famille ?

Je pense que lorsqu’on découvre l’île Maurice pour la première fois et que l’on ressent un tel émerveillement, on souhaite le revivre tout le temps. C’est une impression très forte que l’on désire retrouver. Pour nous, qui vivons à Paris, c’est un voyage sensoriel : un parfum qui vous accueille à votre arrivée, une humidité, des couleurs, la gentillesse des habitants, et cette végétation qui nous entoure. Dès notre arrivée, nous sommes immergés dans quelque chose de particulier.

Cela me rappelle aussi le film de François Truffaut, avec Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve : « La Sirène du Mississippi ». On y retrouve une atmosphère tropicale avec une végétation, un aspect que je redécouvre ici à Heritage Le Telfair…un style un peu colonial avec ce mélange de bois que je trouve très beau.

D’un point de vue plus pratique, maintenant que j’ai deux enfants, c’est génial d’avoir un service de nurserie comme celui proposé dans votre hôtel. Ce que je trouve aussi intéressant dans ce type d’établissement, c’est que chacun mène un peu sa propre vie, et finalement, tout le monde y trouve son compte. En même temps, il y a aussi cette idée du rassemblement et du collectif, tout en permettant à chacun de vivre ses propres expériences.

Célébrer Noël et le nouvel an à Heritage Le Telfair vous a permis de découvrir l’atmosphère festive au sein notre resort, comment avez-vous vécu ces moments chez nous ?

J’imaginais bien qu’en venant ici pour Noël et le Nouvel An, il y aurait une ambiance festive que l’on retrouve, d’ailleurs, à peu près partout dans le monde. Mais je ne l’avais pas envisagé de cette manière. C’est vraiment une surprise, je ne savais pas qu’il y avait tant d’expériences à vivre – dont des sets musicaux avec des artistes locaux et internationaux chaque soir pendant cette saison festive.

C’est sympa de ne pas s’attendre à quelque chose en se rendant dans un endroit et d’être soudain émerveillée. L’ambiance festive était bel et bien présente avec la découverte du restaurant panasiatique Gin’ja, et c’était également incroyable d’avoir cette vue d’en haut face à la mer avec des DJs aux platines. Tout cela en hauteur et au-dessus de l’eau, j’avais l’impression qu’ils dominaient l’océan.

Actrice hier, actrice aujourd’hui, êtes-vous toujours la même par rapport à vos choix, vos messages et objectifs ?

Non car en tant qu’actrice, on est dépendant des projets qui nous sont proposés. Au début de ma carrière, on ne me proposait pas ce dont j’avais envie. Alors il fallait essayer de faire avec ce qu’on recevait comme proposition. J’ai débuté à la télévision et je suis également passée par le conservatoire. Au départ, j’avais des appréhensions, des blocages et des limites. Puis, grâce au fait de travailler, de vieillir, d’avoir moins peur de se tromper, de se planter… tout s’est progressivement mis en place. Je pars du principe que l’on a qu’une vie et se tromper n’est pas très grave.

Au début, j’ai principalement joué dans des comédies et des comédies romantiques, ce qui était agréable, même si parfois j’avais le désir d’explorer d’autres genres pour élargir mes horizons. Cela a pris un certain temps. Donc les choix aujourd’hui je les fais plus librement, parce que j’ai justement plus de choix. Peut-être que cela ne sera plus le cas dans trois ans… Nous verrons.

Le cinéma est un instrument à vivre. J’ai vu des films qui m’ont permis de découvrir d’autres cultures. Je choisis également des films pour pouvoir transmettre quelque chose qui touche à la complexité de l’être humain.

Comment jonglez-vous entre votre carrière d’actrice et vos responsabilités familiales surtout avec la venue de votre dernier né ?

Franchement, comme tout le monde. Je crois que chaque homme et chaque femme essaie de trouver de la place pour tout. Parfois, ils y parviennent, parfois moins. J’ai une chance particulière, car je fais un métier où l’on accepte que mes enfants m’accompagnent. Il y a deux ans, j’ai tourné un film en Bretagne et ma fille est venue avec moi. Idem pour un tournage de trois semaines en Guadeloupe.

Il faut apprendre à abandonner les choses et lâcher prise. Travailler tout en ayant ses enfants à ses côtés permet de ne pas s’enfermer dans la perception selon laquelle : « attention, ce que je fais est très important ». Je trouve qu’en adoptant cet état d’esprit, on sacralise trop la tâche.

Choisissez-vous vos rôles par rapport à des causes spécifiques, des messages forts à faire passer ou soutenir ?

C’est en lisant un script que je vois si la personne a quelque chose à raconter de sa propre vision du monde. Le cinéma c’est d’aller à la rencontre de l’autre. Lorsqu’une personne arrive à écrire quelque chose qui est personnel, et non commercial pour engranger de l’argent, on le ressent. Ceux qui verront le film pourrons aussi être touchés et avoir une connexion.

Moi c’est ce que je recherche. C’est vrai que très souvent j’ai eu des rôles de mère qui essaie de lutter contre une injustice, mais je pourrais aussi me mettre dans la peau d’une femme plus complète. Ce qui est intéressant, c’est la capacité à sculpter toutes les caractéristiques dont on dispose.

Quelle est votre définition de la beauté ? Il y a-t-il un cliché de la beauté féminine dans l’industrie du cinéma ?

C’est quelque chose en mouvement. Sur les réseaux sociaux il y a vraiment un cliché et on voit très bien que les jeunes filles suivent cette tendance. C’est un monde déréalisé, où les filtres créent une apparence à travers l’écran.

En ce qui concerne le cinéma, cela dépend ; il y a des aspects que je peux apprécier. Par exemple, le cinéma hollywoodien m’a fait rêver et l’on constate à quel point les actrices y sont sophistiquées. En France comme nous sommes moins dans un système commercial, on mise sur des films qui sont plus libres.

Et pour ma part, j’ai commencé à obtenir des rôles intéressants après l’âge de 40 ans. La beauté se redéfini en permanence. Je vais dire quelque chose qui peut sembler banal, mais je suis certaine que le cinéma, c’est comme dans la vie : c’est la manière dont on est regardé qui crée la beauté. Finalement, il ne faut pas oublier que la présence et le charisme sont également des aspects de la beauté.

Si vous deviez passer ⁠un message aux jeunes, particulièrement aux femmes, qui se lancent dans le cinéma aujourd’hui, que serait-il… ?

Il faut essayer de se défaire de l’attente des autres. C’est-à-dire se passionner, voir des films et ne pas penser à la célébrité. La célébrité n’est pas là où l’on trouve de l’amour. Il faut trouver du sens et il faut aimer des choses. Il faut voir des films et s’intéresser à autre chose que soi-même. Ne pas craindre d’échouer ou de rater. Parfois, ce qui semble être notre défaut devient notre atout. Il faut s’assumer et essayer d’en faire quelque chose.

Quels sont vos vœux pour 2024 et quel est votre message pour les mauriciens qui vous suivent ?

Celui d’une plus grande félicité. C’est une nouvelle année qui commence, le temps est éphémère, et il convient d’en profiter au maximum.

Et finalement, en parlant du futur, peut-on s’attendre à vous revoir au sein notre resort très bientôt ?

Mais c’est mon rêve…

Ça tombe bien, c’est aussi le nôtre…

(Rires) Ah, je prends un abonnement, si vous voulez… pour être ici à chaque nouvel an.

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À Heritage Le Telfair, l’excellence culinaire est toujours à l’avant-garde, et la récente visite du célèbre maestro culinaire, Hervé Sancho, a ajouté une touche supplémentaire au paysage gastronomique du Resort. Avec ses compétences exceptionnelles en tant que boucher-charcutier (Meilleur Ouvrier de France) et sa personnalité, Hervé Sancho a laissé une empreinte indélébile lors de son séjour à Heritage Le Telfair.

La visite d’Hervé Sancho a été l’occasion pour les clients et les amateurs de cuisine de découvrir l’art de la maîtrise des viandes. Heritage Le Telfair a eu le plaisir d’accueillir un dîner de gala, où Hervé Sancho a démontré son savoir-faire culinaire. Le menu méticuleusement élaboré était un témoignage de son expertise, offrant une gamme de saveurs et de textures qui ont enchanté les papilles et ravi les sens.

De plus, Hervé Sancho a partagé sa passion pour l’art du barbecue à travers un délicieux buffet. Cette expérience culinaire a permis aux convives de savourer des morceaux parfaitement cuits, assaisonnés à la perfection. L’événement était une véritable célébration des saveurs et témoignait des aptitudes d’Hervé Sancho à sublimer les ingrédients les plus simples en de véritables délices culinaires.

L’un des moments forts de la visite d’Hervé Sancho a aussi été sa masterclass exclusive destinée aux collaborateurs de Heritage Le Telfair. Cette session immersive a offert l’opportunité au personnel de notre Resort d’apprendre auprès d’un véritable expert de l’industrie. L’approche pédagogique et l’enthousiasme d’Hervé Sancho ont fait de cette masterclass une expérience enrichissante, laissant une forte impression auprès des participants.

La passion d’Hervé Sancho pour son métier et son dévouement à partager son savoir étaient palpables, inspirant à la fois les clients et le personnel. L’événement illustre l’engagement de Heritage Resorts à offrir des expériences culinaires exceptionnelles et à favoriser une culture d’apprentissage.

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Une ode à la vie insulaire

Inspiré de la quiétude et du raffinement de l’art de vivre d’antan, membre des Small Luxury Hotels of the World, Heritage Le Telfair est votre invitation à la détente et à l’évasion avec style. 

Dites-nous ce que vous avez retenu de votre séjour à Heritage Le Telfair, qu’est-ce qui vous a plu ?

La toute première chose, c’est la gentillesse des mauriciens, des gens qui travaillent ici. Le respect que les patrons ont envers leurs employés, moi, je trouve ça génial. J’ai fait la visite des jardins avec Bertrand (n.d.l.r d’Unienville, paysagiste du Domaine de Bel Ombre) et je le voyais parler aux employés, aux jardiniers, d’une manière très respectueuse. J’ai également rencontré M. Espitalier Nöel, lui aussi, très sympathique, toujours un bon mot, agréable. De même, Dominique Grel, le directeur de l’hôtel, tout le monde est très respectueux. Ensuite, j’apprécie le fait que la nature soit respectée, évidemment quand on fait un hôtel ce n’est pas toujours évident, mais en tous cas, il y existe des projets écologiques qui me parlent.

Et puis la beauté de cette île.

A l’hotel, les chambres sont magnifiques, formidables, j’ai même regretté d’être tout seul…(rire) mais peut-être un jour je viendrai avec une fiancée, suite au prochain épisode !

C’est un endroit qui convient aussi bien aux amoureux qu’aux personnes seules. J’ai aimé le service, la propreté et le bon goût, aussi parce qu’on peut parfois se retrouver dans des hôtels et se demander, mais pourquoi ont-ils mis ce tableau ou ce meuble, mais ici je n’ai vraiment rien à redire.

Maurice semble être un rendez-vous assez fréquent, pourquoi cette attirance pour notre île ?

J’avoue que si on m’avait donné le choix entre Charleville – qui est dans le nord de la France – et l’île Maurice, franchement mon choix est vite fait (sourire) Sur un plan plus personnel, j’avais besoin de vacances, j’ai beaucoup travaillé en 2022 et j’avais besoin de cela, j’avais besoin de ce soleil. Et j’ai un attachement particulier à l’île Maurice parce que, en faisant un aperçu de mon spectacle ici à l’hôtel Heritage Le Telfair, je me suis rendu compte que j’avais commencé ce spectacle à l’île Maurice en 2019. Il s’est arrêté un long temps à cause de la covid, mais je l’avais commencé à l’île Maurice et je l’ai fini à l’île Maurice, c’est un signe, mais de quoi je n’en sais rien. Oui, la boucle est bouclée en quelques sortes.

Humoriste, acteur, réalisateur, maintenant auteur, parlez-nous de vos projets 2023 !

Ici, j’ai consacré beaucoup de mon temps à apprendre une pièce de théâtre qui va s’appeler Suite Royale, en plus vous voyez ça colle bien avec l’endroit (sourire). Toute l’intrigue de la pièce se joue dans un hôtel et donc la première, c’est le 27 janvier et donc je suis venu ici et j’ai répété avec la fille du directeur qui s’appelle Charlène qui m’a vraiment bien aidé, elle m’a donné la réplique, cela m’a permis d’apprendre la pièce par cœur. Aussi, je vais réaliser un troisième film, un 3ème Ducobu, que les enfants mauriciens ont apparemment vu. On m’a beaucoup reconnu ici par rapport à Ducobu. Donc théâtre et cinéma en 2023.

Et parlez-nous de votre livre, pourquoi cette démarche ?

En fait, j’avais rencontré une fille, je ne suis plus avec elle depuis un an. Donc, je me suis servi d’une rupture amoureuse pour écrire et comme tous les artistes, tu sais, on recycle nos histoires, donc j’ai écrit un roman d’amour où je raconte cette histoire. Beaucoup de personnes qui ont lu mon livre se retrouvent dans cette histoire d’amour. Ça a été une aventure amoureuse intense, très intense à l’écriture, mon premier roman, j’adore.

En séjournant à Heritage Le Telfair vous avez pu découvrir l’attachement que nous avons par rapport à l’écologie, en matière de développement durable, notre attention particulière à l’environnement. Quelle est votre appréciation sur le sujet, par rapport à l’hôtel mais aussi par rapport au Domaine ?

Visible à l’hôtel et sur le domaine, je trouve ça formidable. Il y a un nouveau golf qui va se faire, certes on a enlevé les champs de canne à sucre, mais je vois qu’il y a des sujets endémiques qui vont être plantés, ce qui fera comme une sorte de coulée verte et ça, c’est génial !

J’ai d’ailleurs pu en discuter avec M. Philippe Espitalier Nöel, il est très attaché à l’écologie et il est moteur dans toute cette démarche, c’est très bien.

En revanche en dehors du site, j’ai remarqué beaucoup de plastique sur les plages publiques. De plus, on m’a appris qu’il n’y a plus que 2% de la forêt primaire qui existe à l’île Maurice et ça me déchire le cœur. Je pense qu’il faudrait plus encourager les mauriciens à ne pas jeter leurs canettes par la fenêtre des voitures et à pas ne pas laisser leurs détritus sur les plages.